« Rien ne caractérise mieux un miracle que l'impossibilité d'en expliquer l'effet par les causes naturelles.»

Une feuille de papier, un peu jaunie, un peu froissée, un stylo à encre noir et une fleur dans les cheveux. Voila un matériel rudimentaire qui m'es largement suffisant pour … Comment dit-on ça de nos jours ? Faire un point ? … J'imagine oui. Donc aujourd'hui, en cet après midi nuageuse, je décide de prendre le temps de faire les choses. Take a break. Je m'appelle Swan Daisy Lawrens. Je suis actuellement adossée à un arbre, tandis que le vent balaye mes cheveux je compte écrire sur tes pages une partie de ma vie.





Le 17 Janvier 1988 fut le jour qui changea radicalement la vie de mes parents. Ma mère venait d'apprendre par son médecin généraliste qu'elle était enceinte d'à peine un mois. C'était comme un miracle pour elle! Depuis ses dix neuf ans, chaque médecin, gynécologue ou spécialiste qu'elle allait voir, tous lui répétaient sans cesse la même chose. « Madame, vous ne pourrez avoir d'enfant. Vous êtes stérile. ». Cette phrase l'avait anéantie, mais ma mère c'était faite à l'idée que quoiqu'elle fasse, jamais elle n'aurait la chance de donner naissance à un petit être. La plus belle chose que la nature offre à la femme, lui était fatalement retiré. Vous comprenez donc la joie, l'immense bonheur qu'elle put ressentir lorsqu'elle sût qu'enfin elle donnerait la vie. Après plusieurs échographies, plusieurs visites chez le gynécologue et de nombreuses heures dans une salle d'accouchement, voilà que je montra un morceau de mon crâne - oui car avant le bout du nez on voit le haut de la tête, j'y peux rien moi si sa sonne moins bien - . J'étais l'heureuse élue de toute la famille, apparemment la petite poupée de tout le monde avec mon visage d'ange. Pour vous dire, pendant les longs repas de famille du dimanche mes parents ne m'avaient jamais avec eux. Je passait de mains en mains, de femmes en hommes, de jeunes en personnes âgées. En gros tout le monde me bénissait, comme celle qu'on avait attendu de longues années.





Nous voila quelques années plus tard, pour ma rentrée en CP. Pour être bref sur mes trois précédentes années à l'école, on me caractérisait comme une gamine indulgente et calme. Il faut croire que je n'étais pas de ceux qui se bagarrent pour des bricoles, ni qui piquent les affaires des copains. Non, moi je faisais la ronde avec mes copines et je riait aux éclats ou pleurait à chaude larmes pour les bobos. En somme pas compliquée pour une enfant. Après avoir apprit à lire et à écrire, je n'arrêtais plus de faire acheter tout un tas de bouquin à ma mère et à mon âge au lieu de jouer à la poupée ou à la maman et au papa et bien je m'amusais à me prendre pour une journaliste ou une présentatrice télé. Ce qui est pourtant rare chez un enfant à croire que cette carrière m'était prédestinée. En prenant de l'âge ma curiosité était grandissante. Il m'arrivait de regarder les infos et de donner mon avis de pré-adolescente, ce qui parfois, faisait bien rire mon entourage. Mais mes parents n'en avaient pas décidé autant pour moi, pour eux je ferais du social, du genre avocate, médecin, puéricultrice enfin tout le genre de truc où vous vous occupez des gens. Étant donné qu'ils me payaient mes études, j'abdiquais bêtement. Je passa mon BAC avec une mention bien, ce qui était passable pour mes parents. Aujourd'hui je l'ai comprend, ils veulent ce qu'il y a de mieux pour moi mais ce qu'il y a de mieux pour moi c'est ce que je désire vraiment faire et pas ce que eux pensent qu'il est mieux pour moi. Me voila donc inscrite en École d'avocat.





Un incident vint perturber ma petite vie bien tranquille de presque jeune femme. Quelques jours avant mes 19 ans, nous partîmes un week-end au bord de la mer avec de très bons amis. Ces quelques jours s'annonçaient plein de fou rire, de fête, de drague etc... Ce qu'on avait pas prévu arriva, juste avant la sortie de l'autoroute une voiture nous doubla, c'était deux jeunes à peine plus âgés que nous. Il essayait de pousser notre conducteur à faire une course, mais étant raisonnable mon amie ne répondit pas. Surement pour déconner, enfin c'est ce que l'autre conducteur à dit devant le tribunal, il fit comme si il donnait un grand coup de volant en tournant dans notre direction. Par reflex mon ami donna un coup de volant comme pour éviter la voiture - qui enfaite ne se déporta pas - et nous sommes venus percutés la barrière de sécurité. Et là trou noir, impossible de vous dire ce qu'il c'est passé par la suite. Je sais seulement que j'ai été dans le coma plusieurs mois et m'être réveillé dans une salle immaculé de blanc, avec ce bip incessant que faisait le moniteur de la chambre d'hôpital.





Depuis cet accident et ce coma je vois les choses différemment, du moins la vie différemment. A partir de ce moment je me suis mise à apprécier les plus infimes choses. Et je décida d'entrer dans une école de journalisme. La vie est trop courte pour qu'on ne fasse pas les choses que l'on aime. Malgré les explications vaines de mes parents je m'inscrivit dans cette école. J'y resta quatre années pour tout vous dire, les quatre années les plus enrichissantes jusqu'à maintenant. J'obtins mon diplôme et me mit à chercher un journal qui voudrait bien de ma petite personne. Je dois vous dire que les places y sont chères, très chères et que votre dossier à intérêt à être de plomb pour qu'on vous accepte. Après tout mes tentatives je perdais un peu espoir. Weekly Infos était le dernier journal auquel j'allais postuler ce mardi 5 juillet 2011, je ne croyais plus en mes chance à vrai dire. Je rencontra le célèbre Gabriel Brent Ashmore, qui m'offrit une chance malgré qu'il ne voit pas en moi une grande reporter ou journaliste. Je le remercia de tout coeur. Voilà comment je réussit à décrocher mon poste de Pigiste. Et j'ai bien l'intention de faire mes preuves pour lui monter à quel point je suis faite pour être reporter ou journaliste.

Sache bout de papier, que je ne t'es pas tout raconter mais a quoi bon ? Le mystère reste le met le plus délicieux dans cette de vie. Autant en profiter !